TAILLE DES CERISIERS JAPONAIS A FORME PLEUREUSE

Je vous l'avais annoncé dans un message précédent... Voici les photos et explications fournies par M. Ryoji HASHIMOTO, de la Ville de Takamatsu.
M. HASHIMOTO est mon ancien supérieur hiérarchique, lorsque je travaillais au service des Relations Internationales de la ville de Takamatsu, en plus d'être un ami.

Il faut tout d'abord commencer par sélectionner une branche vigoureuse, à la cime de l'arbre. Nous allons redresser cette branche et lui permettre de pousser verticalement, en l'attachant à un tuteur vertical. Elle fera croître l'arbre vers le haut. (cliquez sur les photos pour voir le détail)

Puis, à 50 ou 60 cm de la naissance d'une branche, on installe un autre système de soutien, latéral cette fois, pour poser la branche. La branche poussera ainsi latéralement, vers l'extérieur. Cette opération est à faire en hiver, lorsque la sève de l'arbre est redescendue. On renouvelle l'opération sur une autre grosse branche, en faisant bien attention de ne pas la casser. (ci-dessous : photo de l'un des cerisiers du parc de Sainte-Radegonde au printemps 2009...)

On coupe alors toutes les branches orientées vers le bas, pour ne garder que celles qui poussent vers le haut. Essayez de faire une coupure nette et appliquez toujours un enduit de cicatrisation après la coupe, afin d'éviter les maladies.

Pour permettre aux branches de prendre une jolie forme pleureuse, comme les baleines d'un parapluie, il sera nécessaire de maintenir un système de soutien des branches, tant qu'elles ne pourront pas le faire par elles-mêmes. Les Japonais emploient généralement des structures en aluminium ou en bambou.




Voilà donc le travail que j'espère voir être fait (si je le pouvais, je le ferais avec toute personne intéressée !) sur les cerisiers à forme pleureuse du parc de Sainte-Radegonde à Tours.

Ah, j'allais oublier... c'est sous ces cerisiers que j'ai l'intention d'organiser un HANAMI au printemps prochain... Mais je vous en reparlerai.

Un grand merci à Monsieur HASHIMOTO pour son précieux travail de recherche, ainsi qu'au personnel du parc de Tamamo de la Ville de Takamatsu.